Les enfants à besoin particulier

enfant à besoin particulier : précoce, dys, TDA-H
(photo VisualHunt)

L’école distingue de nombreux cas d’enfants à besoin particulier. Parmi ceux-ci, les enfants à haut potentiel, les enfants « dys » (concernés par la dyslexie, la dyscalculie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysphasie ou même le multi-dys), les enfants ayant un TDA (trouble de l’attention) avec ou sans hyperactivité… Que signifient ces termes ?Comment accompagner un enfant à besoin particulier pour qu’il s’épanouisse à l’école et soit de plus en plus autonome ? Quelle place pour l’accompagnement avec la gestion mentale ?

Quels sont ces besoins particuliers ?

L’éducation nationale distingue 4 formes d’accueil pour les enfants à Besoin Educatif Particulier (BEP). L’élève peut être malade, être en situation de handicap, ne pas maîtriser suffisamment certaines connaissances ou compétences, ou bien présenter des troubles de l’apprentissage.

Cette infographie officielle détaille clairement ces quatre catégories et les différents plans d’accueil possibles. Un enfant intellectuellement précoce (EIP) par exemple  peut bénéficier d’un PPRE (Plan Particulier de Réussite Educative), et un enfant dyslexique d’un PAP (Plan d’Accueil Personnalisé). Ce n’est pas évident de s’y retrouver, si bien que la démarche demande une certaine implication des parents pour être mise en place ! L’aide de certaines associations peut alors s’avérer précieuse, comme celle de l’AFEHP pour un enfant précoce. Dans tous les cas, l’objectif est d’accueillir ces enfants et de leur permettre de commencer puis poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions.

Le cas des enfants précoces

On les appelle parfois des enfants surdoués, ou HPI (pour Haut Potentiel Intellectuel), parfois encore des « zèbres » ! Leur point commun est qu’ils ont un QI (quotient intellectuel) bien plus élevé que la moyenne de la population.

Les clichés sont tenaces, et les petits précoces sont souvent représentés comme des petits garçons bien sages avec de grosses lunettes, plongés dans un livre plus gros qu’eux. On les imagine souvent en premiers de la classe. La réalité peut être très différente : s’ils ont en commun une vive curiosité intellectuelle, les EIP garçons et filles peuvent tout à fait être en échec scolaire, faute de savoir bien gérer leur fonctionnement intellectuel hors-normes.  D’expérience, je constate que les difficultés se font souvent sentir à l’entrée en 4ème, à l’entrée en 2nde… Les attentes scolaires changent, et l’adolescent.e constate que ses méthodes de travail (ou son travail sans méthode…) ne suffisent plus. Il ou elle se retrouve alors en échec, et totalement démuni.e pour savoir comment travailler.

Il arrive aussi que les difficultés commencent après le baccalauréat, lorsque les attentes deviennent très importantes. Savoir comment apprendre efficacement ses leçons, aborder un problème complexe, expliciter sa pensée… devient alors crucial. Etant moi même HPI, j’ai tout de suite vu dans la gestion mentale (ou orthopédagogie) une approche à la fois efficiente et respectueuse de ma façon de fonctionner. La façon « naturelle » de penser, propre à chacun de nous, n’est pas réprimée ou niée. L’objectif est d’en prendre conscience, et de savoir l’utiliser.

Pour les parents, il s’agit de nourrir la curiosité insatiable de leur enfant, et de valoriser ses réussites. Trop conscient des limites de ses connaissances et de l’étendue infinie du savoir, il ne deviendra pas prétentieux si on le félicite chaudement sur un exposé réussi ! Il est même nécessaire de le faire, car le jeune précoce aura facilement tendance à trouver que ce qu’il a produit n’est pas pas à la hauteur, au vu de ce qu’il aurait été possible de faire. Cette impression peut même bloquer le passage à l’action chez certains d’entre eux.

Le cas des dys et des TDA-H

Il existe plusieurs sortes de troubles dys. Le site de la fédération française des dys les détaille de la façon suivante :

– la dyslexie et la dysorthographie concernent l’acquisition du langage écrit;

– la dysphasie concerne l’acquisition du langage oral;

– la dyscalculie concerne les activités numériques;

– la dyspraxie touche le développement moteur et/ou les fonctions visuo-spatiales;

– les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA et TDA-H) sont des troubles du développement des processus attentionnés ou des fonctions exécutives;

– enfin, il existe des troubles du développement de la mémoire.

Ces troubles dys peuvent lourdement pénaliser la scolarité, puis la vie d’adulte. Un accompagnement spécialisé est nécessaire, avec un orthophoniste ou un psychomotricien par exemple.

Des aménagements scolaires sont possibles. Par exemple, un enfant peut bénéficier de temps en plus pour les devoirs en temps limités, il peut prendre ses cours sur un ordinateur au lieu de les écrire à la main, etc. Nombre de parents hésitent toutefois à recourir à certains aménagements, de crainte de rendre l’enfant paresseux ou de lui enlever le goût de l’effort. Le sujet est sensible et nécessite donc beaucoup de communication entre les familles, les enseignants et les professionnels de la santé.

L’enfant qui bénéficie d’un aménagement peut même susciter la jalousie de ses camarades. Je me souviens d’avoir écouté un médecin lors d’une conférence sur les troubles dys. Il avait donné un exemple qui m’a frappée et que j’entends encore :  estimer qu’un enfant qui prend ses cours sur un ordinateur est « avantagé » par rapport à ses camarades revient à dire qu’un myope qui porte des lunettes bénéficie lui aussi d’un avantage injuste ! On comprend mieux ici qu’il s’agit de mettre en place un aménagement pour compenser une situation de handicap, et permettre à un enfant à besoin particulier de suivre les cours comme les autres. La gestion mentale, avec son approche originale et respectueuse de l’individu, apporte un complément intéressant pour ces différents troubles. Pour les parents, il est indispensable de se documenter sur ce qu’est un dys, d’échanger avec d’autres familles et avec des professionnels de l’accompagnement, afin de bien comprendre les particularités de leur enfant. Le trouble dys n’a rien à voir avec le niveau d’intelligence !

L’accompagnement en gestion mentale

L’orthopédagogie, ou gestion mentale, vise à aider la personne jeune ou adulte à prendre conscience de ses mécanismes d’apprentissage. Cela concerne les différents « gestes mentaux », qui sont au nombre de 5 : comment fait-il pour être attentif ? Pour comprendre ? Pour réfléchir ? Pour mémoriser ? Pour imaginer ?

Je pars des situations de réussite, ce qui est déjà rassurant pour nombre d’enfants ! Nous analysons ensemble ce qu’il réussit bien dans des activités extra-scolaires (sport, musique, jeu, scoutisme…). Je lui fais faire de petits exercices en séance, et nous nous concentrons sur ce qu’il réussit. L’objectif est de mettre en évidence ce qui a permis d’être attentif pour mémoriser une partie d’un dessin, par exemple, afin de pouvoir s’en servir dans le cadre scolaire.

Lorsqu’un thérapeute intervient en parallèle sur les troubles dys, ma démarche va plutôt se concentrer sur l’organisation et les méthodes de travail. Comment apprendre ses leçons le soir ? Comment réviser avant un contrôle ? Et pour les parents : comment accompagner leur enfant, pour qu’il sache de mieux en mieux travailler de façon autonome ? Pour les enfants précoces, je travaille beaucoup sur la confiance en soi, qui leur fait souvent défaut.

Par souci d’éthique, je veille à ne pas outrepasser mes compétences. Dans mes accompagnements individuels, comme dans mes ateliers, j’ai à coeur d’orienter si nécessaire les familles vers d’autres sortes praticiens : psychologue, graphothérapeute, orthophoniste, psychomotricien… Il est tout à fait possible alors que nous échangions entre professionnels sur la meilleure façon d’accompagner un jeune.

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